... des images et des rencontres pleins la tête,

cette dernière page est un commencemment...

Hâte de tous vous retrouver.

HASTA LUEGO!

Alors voici venu le temps du QUIZZZZZZ, juste pour savoir si vous avez suivi ou juste fait semblant de suivre :-)

1- Quel est le nom de la filature artisanale rencontrée à Trelew?

• Anny blatt
• Hilando Caminos
• Gente de Somuncura

2- Quel est l'animal emblématique de la Patagonie, réputée pour la finesse de sa laine (la 2ème la plus fine du Monde)

• Le peludo
• Le guanaco
• Le yack tibétain (à ne pas confondre avec le Jak chambérien :-))

3- A quel endroit allons nous construire notre refuge bout du monde

• Paris
• Puerto Piramides
• Bariloche

4- Je participe pour le lot suivant:

• 1 bière de Patagonie
• 1 écharpe 100% Bio
• 1 bonnet mapuche qui gratte

Règlement du Jeu Concours:

1- Le participant devra répondre aux 3 questions ci-dessus dans les commentaires du blog avant le 28 Mars 2011

2- Un tirage au sort réalisé par Maîtres Zèbres départagera les 3 heureux gagnants.

Dans un environnement fait de lacs, de rivières et d'arbres millénaires, nous concrétisons la construction de notre futur refuge du bout du monde. Choisir un constructeur, valider les matériaux, accomplir les démarches administratives. Nous travaillons dur, faut pas croire ;-)!

Nous profitons de ce séjour pour rencontrer nos futurs voisins, Karine, Pierre, Elvin et Enzo. Quel Bonheur de partager avec ceux qui ont un jour sauté ce pas vers l'inconnu. Cela nous donne encore plus d'énergie pour poursuivre ce chemin buissonnier, pris il y a quelques mois.

C'est aussi l'occasion de ballades à la découverte de recoins encore inconnus, dans cette région que nous aimons tant.

La rencontre entre une talentueuse styliste et une fibre unique au monde: nous en rêvions depuis quelques semaines, sans trop y croire.

Cette fibre unique, c'est celle de la famille Mazquiaran de l'Estancia Don José,

Ce trait juste, c'est celui d'Alejandra Gotelli de Cubreme.

Le coeur un peu agité, nous avons organisé et osé cette rencontre un peu risquée entre un "rat des villes et un rat des champs".

Et voilà le résultat: dans 2 ou 3 mois seulement nous devrions avoir nos premiers échantillons, représentatifs de ce que pourrait être la première collection, en terme de design, de savoir-faire et de matière première.

TOUT SIMPLEMENT MERVEILLEUX! Nous ne pouvions rêver meilleurs acteurs pour démarrer dans le projet Pülü.

Au delà du passionnant projet que cette association va nourrir, c'est aussi pour nous l'assurance de poursuivre ce voyage.

Au fil de notre voyage, Buenos Aires est devenu notre "camp de repli". Un endroit où nous commençons à avoir nos habitudes quotidiennes: le petit marchand de légumes du coin, les jeux et les coins de verdure pour nos zèbres, le café du quartier... Toutes ces adresses qui nous font sentir de moins en moins dépaysés. C'est aussi devenu le principal lieu de rencontre avec les contacts qui nous paraissent essentiels dans le projet Pülü.

C'est dans ce coin devenu familier que j'ai eu la chance de souffler mes bougies, juste au dessus des lumières de la ville. MAGIQUE! Il ne manquait plus que vous sur cette grande terrasse, pour dire MERCI. Merci pour tous vos messages.

Une certification bio est-elle nécéssaire? les teintures végétales ont-elles une tenue suffisante? Comment intégrer une démarche respectueuse de l'environnement à toutes les étapes du process? Comment concilier les méthodes de confection artisanale et industrielle? Comment optimiser toutes les compétences ren contrées?... et là: c'est un guanaco ou une vigogne?!

Alors quand trop de questions se bousculent dans nos esprits, une décision: dé-bran-cher. Et c'est ce que nous avons décidé de faire en filant au bord de l'Océan; voilà un extrait de notre séjour dans cette vidéo toute fraîche:

 http://www.youtube.com/watch?v=nHNzSFIIK5Y

Des lofts ultra design au décor minimaliste, posés en plein centre de l'un des plus vieux quartiers de Buenos Aires. Voilà en quelques mots le Noa Noa Lofts, qui sera notre décor pour cette semaine "portena". Un petit air de chez les Cassar, avec en prime une petite piscine pour tremper nos zèbres. Moi je dis: pas mal ;-) ! Et après ces semaines dans la "maison escargot", nous l'apprécions ce confort!

A quelques pas du Noa Noa, le showroom d'une toute jeune marque dans la mode éthique vient d'ouvrir: CUBREME*. Le site est sublime: http://www.cubreme.com , il traduit parfaitement son univers.

C'est l'occasion pour nous de rencontrer sa fondatrice, une femme talentueuse et lumineuse: Alejandra Gotteli.

Travaillée exclusivement à partir de fibres naturelles et dans une conscience écologique, la collection de Cubreme est un chef d'oeuvre. Les lignes sont sobres et épurées, les détails raffinés.

Ce qui nous interpelle et nous séduit, c'est sa façon particulière de "prendre les choses à l'envers"; A partir d'une ou de plusieurs fibres, elle imagine une étoffe, puis un vêtement. Le vêtement n'est que le support de la beauté de la fibre, en quelque sorte.

La moindre écharpe a une histoire, rien n'est laissé au hasard; Cette histoire, c'est celle de ce petit producteur qui a élevé le lama dans les vastes espaces du Sud, ou de ces tisserandes qui ont joint ces fibres une à une, ou encore de ce couturier au coin de la rue qui a assemblé ces bouts de tissus.

Malgré un emploi du temps chargé, Alejandra accepte de partager avec nous sa parfaite connaissance des fibres autochtones, et des personnes qui les travaillent de façon éthique.

PRECIEUSE rencontre donc, professionnellement et HUMAINEMENT.

* en français: couvre- moi

La première partie du voyage se termine, il est venu le temps de dire au revoir à notre "maison escargot". Après un mois de vagabondage, comment vous faire appréhender l'état dans lequel nous sommes?

De l'extérieur, un état de "vrac" inversement proportionnel à ce que nous ressentons à intérieur!

Plus un habit de propre, du "polvo" dans les moindre recoins de la voiture, la porte arrière qui ne tient plus que par une vis et un bout de ficelle, le réservoir d'eau troué, un rétro qui a rendu l'âme (ça ça sert à rien, pas vrai ma guitare), ... Les museaux de nos zèbres un peu noir, les notres aussi... enfin rien de grave si ce n'est la brosse à cheveux perdue depuis plus d'une semaine ;-).

A l'intérieur  les choses se mettent tellement en place. S'alimenter de rencontres, de paysages, d'émotions... partager un quotidien tellement simple et évident en famille, avec les autres... enfin construire son chemin et le faire serpenter là où tout prend un sens, se perdre pour trouver la bonne direction... nous avons récupéré en chemin une partie des pièces du puzzle, elles commencent à s'imbriquer.

Nous avons simplement retrouvé le goût du voyage... et c'est tellement bon ça!

Après les villages poussiéreux de la Patagonie, San Antonio de Areco, berceau de la culture des "gauchos", nous émerveille. Elle a ce charme désuet de Buenos Aires, sans le tumulte d'une capitale. Nous déambulons dans les petites ruelles bordées d'arbres en fleurs. Derrière chaque maison, à l'architecture coloniale, nous devinons des petits jardins de curé.

Nous ne pouvions rêver plus belle porte d'entrée dans la Province de Buenos Aires!

La route qui nous mène à Villa Pehuenia, en direction de l'Alto Bio Bio, nous laisse sans voix. Le chemin de "ripio" serpente pendant des 10aines de km à flan de montagnes. Seuls quelques camions sortis d'une autre époque s'aventurent dans ces lieux mystérieux , ce qui nous obligent à flirter avec des ravins plutôt vertigineux (Thuthur et palpal se rappeleront la montée sur le volcan à Lombok, de nuit, voilà pour l'ambiance...) . 

Ca en vaut la peine! Nous atterissons à Villa Pehuenia et décidons de nous poser, tant l'atmosphère y est paisible et contastée par rapport aux 3 précédentes journées. C'est l'occasion de "regonfler" le moral de nos zèbres, engourdis par trop de kilomètres. Et lorsque nous partons explorer une petite île en canoë, posée au milieu du lac Aluminé, lorsque nous buvons des mojitos au "Mojito" pendant qu'ils dansent sur des airs de jazz manouche, c'est gagné: les voilà repartis pour l'aventure!

Un habitant du village nous parle de l'énergie si particuliere de ce lieu, elle serait liée à la présence de cet arbre singulier: l'Araucaria.

Comme pour Puerto Piramides, Arno tombe sous le charme de ce lieu, et il imagine ce qu'il devient l'hiver, sous son manteau de neige...